Para-alpach Céline
Première L Atelier d’écriture

Cette douce mélodie me rappelle les jours heureux de ma plus tendre enfance mais elle m’aide avant tout à revoir le visage de très chère mère. Mais elle portait sur elle une telle joie de vivre comme l’on portait un vêtement pour sortir. Mon cœur ne pouvait contenir tout cet amour ressentis. C’était elle que je pouvais appeler Mère. J’avais pour elle une reconnaissance, celle de m’avoir mis au monde certes, mais je sentais plus de l’admiration qu’autre chose. Lorsque je tombais, elle me soignait comme toutes les autres mères il en va de soit, cependant elle me regardait dans les yeux et me disait avec sa voix douce que ce n’était rien, que ça allait passer. Puis elle me chantait alors cette chanson qui savait me réconforter. Tant d’amour partagé à travers cette mélodie, l’amour qu’elle avait pour sa fille passait essentiellement par ses moments là, où nous étions alors que deux pour nous retrouver et échanger le contenu de notre cœur dans la chanson. Je ne pouvais imaginer un jour sans elle. C’était mon amie, ma confidente, ma Mère. Oh que je l’aimais tant et que je l’admirais tant pour son être, sa personne, pour ce qu’elle était pour moi, bien plus qu’une femme que l’on appelle maman. Malheureusement pour elle et pour moi, nos vies se sont vues séparées à tout jamais ce beau matin qui s’annonçait pourtant être une belle journée fut transformé en véritable enfer et ceci par ma propre et unique faute. Je me suis répétée des centaines et des centaines de fois que c’était un accident, mais je savais au plus profond de moi qu’elle était morte pour moi. C’était moi qui devait mourir ce jour où cette altercation a eu lieu juste au bas de chez nous entre des hommes. Je me tenais juste là devant eux et les observait tout en ne comprenant pas ce que je m’obstinais à voir. Puis le coup de feu raisonna dans ma tête et se dirigea vers moi, alors je fermis les