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La tapisserie de l'Apocalypse est une représentation de l'Apocalypse de Jean (apôtre) réalisée à la fin du XIVème siècle . L'ensemble, initialement composé de sept pièces, dont six sont conservées, est exposé à Angers, dans le musée de la tapisserie de l'Apocalypse situé dans une très longue galerie du château d'Angers.
Elles marquent une époque dans l'art apocalyptique. Elles furent commandées par le duc Louis Ier d'Anjou, frère du roi de France Charles V, à Jean Bondol, appelé aussi Hennequin de Bruges, peintre du roi puis léguée par le Roi René à la cathédrale (dont elle avait orné la nef jusqu’à la Révolution), est aujourd’hui présentée au château d’Angers.
La Galerie de l'Apocalypse a été construite en 1952 sur l'emplacement des anciennes cuisines et d'autres bâtiments disparus de la Cour Seigneuriale, elle a été réaménagée en 1996. La visite se déroule dans un espace faiblement éclairé afin de prolonger la durée de vie de ces chefs d’œuvre.
Chacune des six pièces comportait 14 tableaux répartis sur deux niveaux dans un grand bâti à compartiments imitant des encadrements en bois mouluré, et situé entre un ciel peuplé d'anges musiciens et une terre fleurie. En tête de chaque pièce un grand personnage sous un baldaquin invite à la lecture et à la contemplation des scènes.
Elles ont été dispersées lors de la Révolution Française et furent récupérées en partie au milieu du XIXème siècle. Il subsiste 67 tableaux quelques fragments sur les 84 d'origine et trois lecteurs sur six.
En plus d'une illustration du texte de saint Jean, la tapisserie contient des informations ou satires (parfois des clins d'œil) sur la vie politique et sociale du XIVe siècle plongée dans la guerre de Cent Ans, les épidémies, la famine. On y voit des références notables sur l'ennemi l'anglais dont le roi de l'époque et le prince noir dissimulés sous les traits des divers cavaliers.
Pour la chaîne et la trame, c'est la laine qui fut