Mon choix
Demain? C’est bien, Mais demain c’est loin !
La vie, c’est le plaisir ou rien.
Jouissons aujourd’hui, nul ne connaît demain.
Entre nous, il est où Demain?
Ne dit on pas que : « qui remet à demain
Trouve malheur en chemin » ?
Alors je dois prendre ma vie en main
Sinon je vais la voir d’un hélicoptère
Et un jour vouloir faire marche arrière
Or Je ne veux à ma vie aucune impaire
Je ne dois donc suivre la voie d’aucun pair
Bien sûr, il me faudra, tout compte fait
Toujours tenir compte
Des moralités de tous ces faits
De toutes ces vies que l’on raconte
Des vies devenues en fin de compte
Des contes de fées.
Si bien entendu je ne veux pas demain
À un quelconque passant tendre les deux mains
Vivre de coups de mains, vivre à forcer des mains
Je dois aujourd’hui choisir le bon chemin
Celui qui puisse me faire détenir mille comptes !
Que même tous les commissaires aux comptes
De toutes les cours des comptes
Ne puisse en donner de valeur en compte !
Un chemin qui me permette de folâtrer,
De vivre une vraie liberté
Qui sans contrainte, me fasse papillonner.
Comme une sauterelle, cabrioler,
Flirter, marivauder, batifoler
Manger toujours équilibré !
Patiner, planer, m’envoler
Couper, décaler, sans voler
Ah oui, il faut rester équilibré !
Brouter est la chose à éviter.
Je veux n’avoir à rendre à quiconque des comptes ;
Connaître une vie sans acompte
Et par-dessus tout, être à mon propre compte.
Seulement, au bout du compte,
Je ne veux vivre que de conte
Trouver mon compte,
À travers le conte ;
Dire des contes aux comtes,
Et même aux vicomtes.
Je le dis ainsi, compte tenu du fait que le conte
Chez nous, n’est pas prise en compte.
Alors, ne serai-je pas pour le conte
Laisser pour compte ?
Voyez-vous, Somerset pense
Que l’argent est notre sixième sens
Que sans ce sens, sont inutiles nos autres sens.
Dites-moi, cela à-t-il vraiment un sens ?
D’ailleurs le compte à rebours