Le noeud de vipère de françois mauriac
Ce roman est principalement composé d’une lettre qu’écrit Louis, un vieil avocat dont la fin approche. Il sait que sa famille n’attend que sa mort pour récupérer l’héritage, c’est pourquoi il décide de les déshériter, ce qui les prend de court. N’ayant plus personne pour hériter de sa fortune, il décide de trouver Robert, un de ses fils qu’il a eu d’une relation avec une autre femme, pour lui transmettre ses biens. Mais il se rend vite compte que sa famille était au courant de cela et ils avaient pris les devants sur lui. Parti de chez lui jusqu’à Paris où vit son fils, il va à l’église et c’est là qu’il voit sa famille hypocrite et avare en train de discuter avec Robert du problème d’héritage. Cela lui fait comprendre qu’ils sont prêts à tout pour récupérer son argent. Il n’est pas encore reparti qu’on lui apprend que sa femme, Isa, est morte. C’est un choc pour lui, qui ne pensait pas qu’elle partirait avant lui. Grâce à cet évènement, il va se poser des questions sur ce qu’il a fait, pourquoi l’a-t-il fait. Il va culpabiliser de ne pas avoir été là lors de la mort d’Isa pour lui tenir compagnie jusqu’à la fin, même si elle ne l’aimait pas. Il va se remettre en question, et c’est là qu’il va comprendre qu’il faisait fausse route : sa famille ne voulait que son argent, mais sa jalousie et son amour ainsi que sa haine envers eux l’a poussé à imaginer plus que la réalité. Il va alors décider de stopper tout le stratagème qu’il avait mis en place, faire hériter à ses enfants (et donc à ses petits-enfants) ses biens, ainsi qu’une pension à Robert. Il marque tout cela par écrit dans sa lettre, qu’il ne finira jamais car la mort l’emporte finalement alors qu’il écrivait ces derniers mots : « cette amour dont je connais enfin le nom ador…. ». L’utilisation de « ador … » fait penser que Louis avait peut-être réussi à connaître l’amour, sentiment qu’il n’avait jamais ressenti dans son enfance suite à une