Metropolis
Metropolis, classique cinématographique des années 1920, qui coûta la somme exorbitante pour ce temps de cinq millions de dollar au producteur Fritz Lang, est de façon flagrante une énorme propagande en soi. La vision déshumanisée des humains-machines versus la haute-société nous démontre dans quel contexte de vie les gens de l'époque devaient vivre. Pendant que l'acteur principal, Freder, fils du maître de Metropolis, vit dans le bonheur, le luxe et la sérénité, loin de tout problème, les ouvriers de l'usine qui permettent de faire fonctionner la ville sont représentés littéralement comme des robots; un pied en avant de l'autre, tout mouvement est pré-calculé, aucune émotion, simplement des êtres sans âme qui font tourner la grosse ''machine'' de l'économie. Cette vision horrifique des classes sociales ne s'arrête pas là, nous voyons dans le long-métrage les ouvriers qui lorsque la température de l'usine vient à grimper jusqu'au maximum du thermomètre se font jeter littéralement dans la bouche de l'usine un à un jusqu'à temps que le tout se calme. Lorsque les activités reprennent leur cour, on vois simplement plusieurs ouvriers remplacer les anciens comme s'ils seraient de vulgaires outils défectueux jetés aux poubelles. On peut même remarquer que sur l'horloge sur laquelle Freder est affairé, il n'y a que dix heures et non douze; comme s'il n'y aurai pas vie en dehors des heures de travail. Dans un contexte comme celui-ci, nous pouvons en déduire que les gens qui étaient en bas de l'échelle,en ce temps, n'étaient pas considérés comme des humains à par entière, ils n'étaient que des matricules, que des vulgaires pions.