La concurrence économique est une situation où plusieurs agents proposent de vendre des biens ou des services équivalents ou substituables. Les clients potentiels sont alors dans une situation de choix entre les différents produits accessibles, à moins qu'ils ne produisent eux-mêmes.La concurrence favorise l’adaptation permanente entre offre et demande et l’innovation. Pour les néo-classiques, la concurrence s'analyse à travers le cadre de la concurrence pure et parfaite, d'autres écoles insistent sur la concurrence comme processus d'innovation ou de destruction créatriceLes divers agents économiques cherchent souvent à fausser la concurrence à leur profit au détriment d'agents plus faibles ou moins bien organisés. Aussi, à partir de la fin du xixe siècle, les économistes les plus influents des pays à économie de marché4 ne vont plus voir la concurrence comme dépendante d’un état de nature mais comme s’inscrivant dans le cadre de ce qui est appelle un marché institutionnel fait de normes juridiques dépendantes de théories économiques (lois et économie) que des organismes quasi-judiciaires de contrôle sont chargés de faire respecter dans le cadre de politiques de la concurrence. Ils veillent en particulier à éviter les ententes entre entreprises (notamment en cas d'oligopoles) de sorte de maintenir les prix les plus bas possibles et d'éviter des prix de monopole.La concurrence pure et parfaite et l’équilibre général dans lequel elle s’insére sont au centre du clivage entre économistes hétérodoxes et orthodoxes. on distingue dans le domaine de la microéconomie deux grandes familles. "La première regroupe les modèles de concurrence parfaite dont la vocation est depuis Walras idéaliste. Ils construisent les échanges sociaux de sorte que chaque individu obtienne ce qui naturellement lui revient....La seconde famille regroupe les modèles de concurrence imparfaite dont la vocation est depuis Cournot réaliste". Malgré son idéalisme la concurrence pure et parfaite a un