Marche
(Naf 2008 rév.2 : 43.22B, Naf 2003 Rév.1 : 453F)
LE MARCHE
Après une conjoncture maussade dans le BTP (2009 et 2010), 2011 a marqué une reprise de la croissance du secteur. Cette reprise a principalement résulté de la hausse des mises en chantiers de logements neufs, segment stimulé par le dispositif Scellier (près de 2/3 des ventes dans le neuf en 2010) et par des taux d’intérêt très attractifs pour les ménages. Le segment de l’entretien-rénovation a constitué, dans une moindre mesure, un autre moteur de la reprise dans le secteur du BTP, sous l’effet conjugué du maintien du taux de TVA à 5,5% jusqu'au 31/12/2011(pour les logements de plus de 2 ans) et des dispositifs favorisant les travaux d’amélioration des performances énergétiques des logements (Prêt Eco à taux zéro, crédits d’impôts…). Toutefois, les professionnels doivent toujours faire face aux pressions concurrentielles, qu'elles soient internes ou qu'elles proviennent des professions connexes du BTP (électriciens, plombiers-chauffagistes ...) qui cherchent à développer des relais de croissance pour faire face à leurs propres difficultés conjoncturelles. Cette concurrence est accentuée par la politique menée par les constructeurs qui mettent sur le marché des produits faciles à installer. Le savoir-faire des professionnels se trouve donc dévalorisé. Ces derniers doivent par conséquent tirer bénéfice de la plus grande diffusion au grand public de la climatisation en privilégiant les prestations sur des équipements de haute technologie et en développant la maintenance. En outre, les professionnels du secteur restent confrontés à des difficultés de trésorerie en raison de la réduction des délais de paiement aux fournisseurs et de la hausse du prix des matières premières et de l’énergie. Les professionnels positionnés sur le segment des travaux d’amélioration des performances énergétiques (ces travaux représentent 15% de l’activité en volume des