Btp analyse
(Naf 2008 rév.2 : 43.22B, Naf 2003 Rév.1 : 45.3F)
LE MARCHE
Ces dernières années, le secteur du génie climatique a connu une forte progression de son chiffre d’affaires tant en volume qu'en valeur, en raison de la hausse conjointe de la demande (tant sur le résidentiel que le non-résidentiel) et des prix. L'activité a bénéficié de plusieurs facteurs favorables : - le maintien de la TVA à 5,5% pour les travaux d’amélioration et de rénovation, - la bonne santé du BTP qui a connu une explosion des mises en chantier de bâtiments résidentiels, favorisée par le faible niveau des taux d'intérêt des crédits, le prêt à taux zéro et les mesures de défiscalisation pour soutenir les investissements locatifs (plans De Robien, Borloo Populaire), - l'instauration de crédits d'impôts sur les installations thermiques à énergie renouvelable (climatisations réversibles). Toutefois, le secteur connaît depuis peu des difficultés. En effet, les conditions de crédits se sont durcies, pénalisant l’accès à la propriété des ménages (2/3 des installations thermiques) et l’investissement des sociétés dans les bureaux. La demande de bâtiments résidentiels et non-résidentiels connaît donc une baisse qui nuit à l'activité du génie climatique. En outre, les professionnels doivent toujours faire face aux pressions concurrentielles, qu'elles soient internes ou qu'elles proviennent des professions connexes du BTP (électriciens, plombiers-chauffagistes ...) qui cherchent à développer des relais de croissance pour faire face à leurs propres difficultés conjoncturelles. Cette concurrence est accentuée par la politique menée par les constructeurs, qui mettent sur le marché des produits faciles à installer.
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Seul le segment de l'entretien-rénovation permet de soutenir l'activité du