Le thème principal ici traité est celui de l’exclusion, plus précisément celui du sans-abri. Les sans domicile fixe ne cessent d’accroitre à cause des problèmes économiques et sociaux. Leurs vie sans avenir est destinée à survivre comme un homme réduit à l’état de nature. C’est ce qu’explique Jacques Hassin dans « Vivre dans la rue », publié le 27 mai 2006 sur le site www.utls.fr. Etant médecin, il décrit la difficile vie des sans-abris et la difficulté à les aider. Jacques Prévert, raconte dans son poème « La grasse matinée » extrait du recueil Les Paroles paru en 1946, l’histoire d’un sans-abri, amené à tuer pour satisfaire son état de manque : la faim. Soulas, sur sa caricature réalisée en 1988 est écrit en gras « Sortir de l’exclusion ».
Ces 3 documents nous amène à se demander dans quelles mesures la réinsertion d’un sans domicile fixe est-elle difficile.
Nous verrons dans une première partie la difficile vie de ces personnes et pour finir, les conséquences.

Il est difficile de vivre dans une société, si on est n’est pas impliqué dans celle-ci. Le sans-abri porte sur ses épaules une faiblesse tant physique que morale.

D’un point de vue physique, le sans-abri agit que par rapport à deux besoin vitaux : se nourrir, et dormir. Jacques Hassin et Jacques Prévert s’accordent à dire que le SDF néglige son apparence et sa santé :
« une tête couleur de poussière », « il s’en fout de sa tête l’homme». En effet, il n’attache pas d’importance à son apparence. J. Hassin explique que la santé et l’hygiène n’est pas le plus important.
Le visage caché de l’homme coincé dans le baril de la caricature de Soulas laisse à comprendre qu’il néglige aussi son apparence.

D’un point de vue moral, Jacques Hassin explique qu’il existe une souffrance profonde intérieure, car ces personnes sont oubliées par le monde qui les entourent, ils n’ont plus de relations psycho-affectives, et se sentent isolés. La peur, sentiment humain est aussi facteur de la difficile vie d’un