Liberté, égalité, fraternité ?
La déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 définit ainsi la Liberté : « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui » ; Elle déclare que Égalité signifie que «Tous les hommes sont égaux par nature et devant la loi » ; Et enfin Fraternité est ainsi définie, dans la Déclaration des droits et devoirs du citoyen : « Ne faites pas à autrui ce que vous ne voudriez pas qu'on vous fît ; faites constamment aux autres le bien que vous voudriez en recevoir ».
Dans une société individualiste qui rejette cinq millions d’individus, la devise est mise à mal avec les principes mêmes de la République !
Il est inconcevable qu’au 21ème siècle des gens soient rejettes ainsi d’une société dite civilisée et basée sur ces principes. Autant la liberté et l'égalité peuvent être perçues comme des droits, autant la fraternité est une obligation de chacun vis-à-vis d'autrui.
On ne peut pas vivre à notre époque « formidable » sans être interpellé dans la vie courante, par la misère qui vous saute aux yeux à chaque coin de rue, sur les quais de métro, aux portes des magasins ou à chaque feu rouge.
Il faut faire quelque chose ! Il faut réagir, il faut donner aux grandes quêtes nationales, il faut acheter « Faim de siècle, Macadam, le Lampadaire, le Réverbère… » Il faut s’engager dans les mouvements associatifs, les Restos du Cœur, le Secours Populaire, l’Armée du Salut, le DAL, Emmaüs, le Secours Catholique, l’Entraide Protestante, le Fond Social Juif Unifié, le Croissant Rouge, l’ATD Quart Monde, les Petits Frères des Pauvres et j’en passe…
Bien entendu, IL FAUT, et beaucoup de gens sont touchés, et FONT.
Une pièce qui tente de faire rire le public avec la misère du monde s’engage dans une voie périlleuse, pour ne pas dire dangereuse !
Ma contribution, à moi, raconteur d’histoire, est de