Lettre persanes
Lettre 100.
Introduction :
Les Lettres persanes, œuvre épistolaire de Montesquieu publiée en 1721, racontent le voyage à Paris de deux Persans, Usbek et Rica. Leur séjour, qui dure huit années, est pour eux l'occasion d'observer la société et le mode de vie des Français, leurs coutumes, leurs traditions religieuses ou politiques, et d'en faire le rapport à leurs interlocuteurs restés en Perse. Il faudra alors étudier les caractéristiques propres au roman épistolaire, l'aspect critique de l'œuvre, en dernier lieu, on pourra se demander pourquoi Montesquieu passe pour un philosophe du "Siècle des Lumières.
Résumé :
Dans cette lettre qui est la suite de la 99, Rica parle encore des Français à Rhédi, les deux personnages se racontent les mœurs et la mode des Français. Cette fois-ci, dans la lettre 100, Rica lui explique que les Français méprisent tout ce qui est différent, étranger et que leurs perruques valent davantage à leurs yeux que leurs lois, importées de l’ancienne Rome ou de celle des papes, et si abondantes et formalistes qu’elles accablent tout le monde, y compris la justice et les juges.
Cet étonnement est un moyen pour Montesquieu de souligner des aspects critiquables de la société qui sont jugés excessifs. Nous allons donc voir que quelle manière l'auteur utilise une manière indirecte afin de critiquer la société française. Dans un premier temps, nous évoquerons la critique des comportements des Français et dans un second temps, la critique politique de cette lettre.
Analyse :
La critique des comportements des Français commence par une hyperbole péjorative, « l'inconstance prodigieuse » sur leurs modes selon Rica, qui apprend l'étonnement du regard étranger. Il évoque leur mépris pour tout ce qui est étranger, principalement des futilités : « ce qui est étranger leur paraît toujours ridicule ». L'antithèse entre les expressions « bagatelles » et « choses importantes » ainsi que le parallélisme entre celles