Critiques dans lettres persannes, montesquieu
Les Lettres Persanes est un roman épistolaire de Montesquieu, rassemblant la correspondance fictive échangée entre deux voyageurs persans, Usbek et Rica, et leurs amis respectifs restés en Perse. Leur séjour dure huit ans.
Usbek, un philosophe Persan, accompagné de son ami Rica, fait un voyage en Europe jusqu'à Paris. En tenant à jour une correspondance avec des amis rencontrés dans les pays traversés. Il fait une critique de ce qui le déplait de ce nouveau monde, comme par exemple, les mœurs, les conditions et la vie de la société française du XVIIIe siècle.
Le lecteur lisant ce roman épistolaire se moque du Persan faisant preuve d'une naïveté à l'égard des modes occidentales. Mais il ne rit pas longtemps, car en continuant sa lecture il se rend compte que c'est de lui que l'on se moque.
Critiques :
I) La Société
1) Vêtements : Montesquieu va critiquer les manières de s'habiller des Français, surtout des Parisiens, en utilisant de nombreuses figures de style, mais il va surtout critiquer la nécessité d’être uniques et au-dessus les autres : Dans la Lettre 100, Rica dit : « L’inconstance prodigieuse des Français sur leurs modes » et « ce qui est étranger leur parait toujours ridicule »
2) La vie sociale :
Lettre 87 « On dit que l’homme est un animal sociable. Sur ce pied là, il me parait qu’un Français est plus homme qu’un autre […] car il semble être fait uniquement pour la société »
1) Contre le mensonge. Sous l'œil des Persans, les Français semblent faits uniquement pour la société, ne trouvant d'identité que dans leurs inutiles conversations. Les mensonges des femmes, le superficiel et la prétention des hommes sont les manifestations essentielles de la vie intellectuelle parisienne, tout entière organisée autour de querelles idéologiques aussi bavardes qu'inutiles :
-Rica dira: "Tout le peuple s'assemble sur la fin de l'après-midi et va jouer une espèce de scène". En fait, Montesquieu pense que la