Les fausses confidences, marivaux, l'aveu de marivaux, 1615 –
Eléments d'introduction
Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux naît à Paris en 1688. C'est un esprit talentueux, à la fois journaliste, romancier et dramaturge. Il écrit une trentaine de comédies, dont plus de la moitié pour le Théâtre-Italien. Ces comédies sont variées, mais son talent s'exerce surtout dans la peinture de la psychologie amoureuse, et en particulier de la conquête des cœurs par l'amour.
Dans Les Fausses Confidences, …afficher plus de contenu…
Il leur faut l'entremise de Dubois, valet d'Araminte et complice de Dorante, qui use de stratagèmes pour obliger Araminte à avouer son amour.
A la fin de l'acte I, Araminte sait que Dorante l'aime (grâce à la « fausse confidence » de Dubois), et Araminte sait qu'elle n'a pas besoin d'épouser le comte Dorimont pour conserver sa terre.
A la fin de l'acte II, Araminte a obtenu l'aveu de Dorante, qui s'est jeté à ses pieds, même si elle le cache à Dubois.
Dans l'acte III, Dubois poursuit ses manoeuvres (« Il faut l'achever pendant qu'elle est étourdie », dit-il à Dubois / « Il faut qu'elle nous épouse », III, 1), Araminte n'ayant pas cédé, c'est-à-dire n'ayant pas avoué son amour à Dorante.
Pour qu'elle cède enfin, et ayant indirectement encouragé Mme Argante à remplacer Dorante, il fait écrire à Dorante une …afficher plus de contenu…
Ces stratagèmes sont bien sûr les « fausses confidences », i-e les déclarations indirectes d'amour par Dorante (« confidence » de
Dubois, portrait, lettre).
Mais ces « fausses confidences » n'auraient pas été aussi efficaces si Dubois n'avait pas fait en sorte qu'elles soient connues de tous, et principalement de Mme Argante, qui dès lors ne pouvait réagir autrement qu'en menaçant Araminte de remplacer
Dorante par l'intendant proposé par le comte