Les relations patronales syndicales et les GRH
Première partie
Portrait descriptif
La présence syndicale se définit comme la mesure du nombre de travailleurs assujettis à des conventions collectives, on calcule le taux de la présence syndicale en comparant ce nombre de travailleurs à l’ensemble des travailleurs d’une région donnée.
Les statistiques utilisées pour cette partie sont tirées du document « La présence syndicale au Québec en 2012 », 2013, Labrosse Alexis, ministère du Travail du Québec et les variations sont calculées en comparant les données entre 2003 et 2012.
En 2012, le taux de présence syndicale au Québec se situe à 40,2 %, ce qui en fait le plus haut taux en comparaison avec le reste du Canada et même des États-Unis. Par ailleurs, nous notons que durant la dernière décennie la variation est d’à peine 1,1 %, mais légèrement à la baisse, cette fluctuation est d’ailleurs observable sur l’ensemble de l’Amérique du Nord. Les syndicats sont présents tant au secteur public que privé, mais comme partout dans les régions nommées précédemment, c’est dans le secteur public que le taux de présence est le plus élevé. Au Québec en 2012, le taux est égal à 81,2 %, ce taux est pratiquement stable puisqu’en 2003 il était de 81,4% comparativement au secteur privé qui offre un taux de 28,6 % en 2003 qui fléchit jusqu’à 26,2 % en 2012.
La stabilité du taux de présence syndicale au public s’explique par la répartition des travailleurs qui sont principalement regroupés dans le secteur tertiaire, soit les services tels que l’administration publique, l’enseignement et la santé, ces secteurs regroupent d’ailleurs près de 700 000 du total des employés syndiqués au Québec. De ce nombre nous notons une prédominance féminine de 82,9 % contre 78,2 % pour les hommes, le secteur public regroupant un très grand nombre de métiers traditionnels féminins.
Au privé le portrait est un peu différent, en effet ce secteur compte un taux de présence syndicale