Les perspectives du marketing multi-écrans
35h, c’est la durée des activités numériques cumulées d’un adolescent américain sur une journée. Autrement dit, un adolescent regarde la TV en même temps qu’il consulte facebook depuis son laptop et tweet depuis son smartphone. On parle alors de multitasking.
Dès lors, le téléviseur n’est plus l’écran roi, mais fait partie de tout un écosystème.
L’arrivée des catch-up TV (TV de rattrapage : m6replay, myTF1, …), mediacenter (TiVo, Freebox, …), pureplayers vidéo (YouTube, …), offres VOD (vidéo on-demand) engendrent une consommation fragmentée et délinéarisée. On démarre le visionnage d’une émission sur l’écran familial, et rien n’empêche de la stopper pour la reprendre plutôt depuis un autre terminal (ordinateur, tablette, …).
Afin de rendre le téléspectateur captif, il faut donc désormais penser le multi-écrans en anticipant le rebond entre les écrans. Il doit s’effectuer un transfert d’histoire entre les écrans en prévoyant les bonnes mécaniques avec les spécificités propre à chaque écran (consommation domestique/mobile, largeur d’écran, interactions possibles, contextes de consommation, …). On parle alors de crossmedia (ou transmedia, selon les chapelles).
Sur cette dimension, M. Bouchet constate l’avance du jeu vidéo et maintient qu’il y a beaucoup à apprendre de l’univers du jeu.
Il faudra donc concevoir des histoires multi-écrans pensées pour intégrer et encourager la participation d’une communauté. Pour autant, la technologie ne doit pas prendre le pas sur la