Grâce à l’essor de l’industrie et l’avènement des machines, l’homme est le témoin de l’accélération de son temps.

VITESSE ET TECHNOLOGIE

Son rythme de vie s’accélère, il va de plus en plus loin, de plus en plus vite.

DE L’IMAGE FIXE A L’IMAGE
ANIMEE
UN TRAIN D’ENFER

A travers la représentation du corps humain d’abord, puis de la machine et du véhicule, l’artiste va tenter de dépasser les apparentes limites de l’Art en rendant dynamiques des œuvres pourtant immobiles.

L’ESTHETIQUE DU MOUVEMENT
DES GESTES DECOMPOSES
DES FORMES ETIREES
DES LIGNES DIRECTRICES
DES PERSPECTIVES EXAGEREES

Dès 1821, le peintre Géricault s’intéresse au mouvement des chevaux au galop. Malgré la qualité de la représentation, les chevaux semblent flotter dans les airs de manière irréaliste. Il faut attendre
1870 et les débuts de la photographie pour mettre en évidence ses erreurs.

Edward MUYBRIDGE sera le premier à prouver que les sabots du cheval décollent du sol en utilisant 24 appareils photos alignés le long d’une piste, système bientôt remplacé par le « fusil photographique » d’Etienne-Jules MAREY, ancêtre de la caméra.

Les peintres « futuristes » reprendront à leur compte les effets de mouvements décomposés rendus par ces fameuses
« chronophotographies »

Avec les progrès du cinématographe, les artistes du début du 20ème siècle essaient de retraduire sur des images ou des volumes inanimés l’impression de mouvement. L’artiste Marcel DUCHAMPS s’inspire directement des photos de MUYBRIDGE dans sa peinture « Nu descendant un escalier » de 1913.

Le sculpteur BOCCIONI va même jusqu’à supprimer les bras et les pieds de son « homme en mouvement » pour ne montrer que son pas en avant. Sa peinture tente moins de représenté le corps humain de façon ressemblante que son mouvement.

Les publicitaires et graphistes d’aujourd’hui profitent des dernières avancées technologiques et numériques pour amplifier ces effets saisissants. Depuis le début du 18ème siècle, le train est longtemps