Les oiseaux de madame deshoulières
Cette analyse part de l’observation du monde imaginaire et de la thématique idéaliste décrite dans le poème. En suivant Les Guides de Lectures, Progression me donne la possibilité de faire une analyse plus complète de tête aux pieds du poème, en démembrant les segments et, au même temps, d’approfondir sur des thèmes principaux, ainsi que sur l’idéalisme et l’hétérochronie[2]. Et démontrer, finalement, que ces notions étaient très présentes, non seulement dans la littérature du XVIIe siècle, sinon aussi dans autres expressions artistiques de l’époque, comme la peinture[3].
PROGRESSION DANS LES OISEAUX
Il s’agit d’un poème pastoral de vers irrégulière : alexandrines, très prédominantes dans la poésie formelle et octosyllabes, de facile emploi, avec rime riche et mêlée. On peut distinguer cinq parties dans le poème, les deux premières concernant à l’exaltation de la nature renouvelée d’une manière assez idéaliste et les trois dernières concernant à la dégénération humaine hors de toute nature.
La première séquence, du vers 1 au 11, commence en décrivant ce qui n’est plus, l’obscurité et l’humidité cèdent le passage aux couleurs, aux eaux dégelées avec des métaphores symboliquement classiques et païennes.
« Et dans leurs humides Palais
L’hyver ne retient plus les Nayades Captives » (vers 4 et 5)
La présence des oiseaux n’arrive jusqu’au vers 8 « Mille et mille oiseaux à la fois » pour prendre l’action de réveiller la nature. L’arrivée du Printemps, titre possible pour cette partie, se fait décisive avec la