Les mots de la guerre virtuelle
Cyberespace : il peut se définir comme l’ensemble des moyens de communication et d’information à usage civil ou militaire : radio, télévision, téléphonie, Internet, données, systèmes de contrôle et de communication, réseaux et protocoles spécifiques, transmissions aériennes ou spatiales.
Cybercriminalité : crimes et délits commis via des réseaux informatiques, notamment Internet.
Piratage informatique : action de s’introduire dans un système informatique, d’en prendre connaissance, de modifier ou détruire des données.
Hacker : pirate informatique qui déjoue les systèmes de sécurité informatique souvent par simple défi intellectuel ou pour la gloire. Les « crackers » sont, eux, des pirates malveillants.
Virus informatique (ou ver) : un logiciel malveillant qui utilise un ordinateur pour se reproduire et se propager vers d’autres ordinateurs.
I love you : un des plus célèbres virus informatique, apparu le 4 mai 2000. Une simple pièce jointe envoyée par mail qui, si on l’exécute, transmet le virus à tous les contacts du destinataire.
Botnet : une des armes les plus utilisées dans la cyberguerre. C’est un réseau d’ordinateurs infectés par un virus, contrôlé à distance par un pirate qui peut ainsi mener des attaques.
Adresse IP : Internet Protocol. C’est un peu la carte d’identité de l’ordinateur. Lors d’une cyberattaque, toute la difficulté est de retracer l’individu ou l’État qui en est à l’origine. Car on peut usurper une adresse IP ou la camoufler.
Téléphones intelligents (Smartphones) : les BlackBerry, iPhone… et autres téléphones « intelligents » permettent, en plus de téléphoner, d’accéder au Web et à sa boîte mail. Après l’administration Obama, le gouvernement allemand a demandé aux ministres de ne plus les utiliser au motif qu’ils seraient vulnérables aux attaques