Les liaisons dangereuses
Au 18ème siècle, à l’époque des Liaisons dangereuses, la société change avec la fin de l’Ancien Régime. Grâce à l’émergence des Lumières, l’homme va utiliser librement son savoir afin de pouvoir critiquer la tradition de l’élite intellectuelle. La libération de l’individu va fonder une société plus juste. La société du 18ème siècle qui est dirigée par un pouvoir totalitaire et qui prône l’aristocratie, voit un relâchement des mœurs, le libertinage au sens de liberté d’actions apparaît.
Laclos pense que le mal s’incère dans l’homme à cause de la société. Pour lui, l’homme est bon naturellement, c’est la société qui corrompt l’homme, il devient mauvais au contact de cette société, les normes sociales le pervertissent. Dans son livre, il y a une dénonciation de la société du 18ème ainsi qu’une mise en garde, Laclos nous fait comprendre qu’il s’agit d’un roman aux portées révolutionnaire et morale. Selon lui, il ne s’agirait pas d’un roman féministe ou à portée philosophique. Pourtant les critiques du 20ème siècle pensent qu’il s’agit d’un roman féministe. Alors dans quelles mesures peut-on considérer Les liaisons dangereuses comme un roman féministe ?
En effet on pourrait croire qu’il s’agit bien d’un texte féministe, les personnages sont majoritairement des femmes et la personne la plus intelligente, la plus manipulatrice et la plus lucide est Madame de Merteuil qui est aussi l’héroïne du livre. Ensuite le questionnement sur le rôle de la femme est aussi présent, on voit bien qu’elles ont, dans l’aristocratie, à peu près les mêmes droits que les hommes. La société est mise en cause parce qu’elle corrompt Cécile, il faudrait donc d’avantage s’occuper de l’éducation des jeunes filles. On pourrait aussi croire que Madame de Merteuil veuille prendre en charge l’éducation de Cécile, cela prouverai qu’il s’agit