Les jeunes et la politique
De nos jours, l’implication des jeunes dans la politique porte à controverse.
Nous sommes souvent pointés du doigt, du fait de notre désengagement lors des élections.
Mais qu’en est-il vraiment ? Sommes-nous totalement dépolitisés ? Ou bien est ce simplement notre rapport à la politique qui a évolué ? C’est ce que nous allons voir dans les différentes parties qui vont suivre. Dans un premier temps, nous verrons qu’effectivement nous avons émis vis-à-vis de la politique une certaine distance, et quelles en sont les causes. Puis dans un deuxième temps, nous allons démontrer que notre désengagement n’est pas total.
Il est vrai dans une certaine mesure que notre désengagement vis-à-vis de la politique est prouvé du fait de notre faible taux de participation lors des élections. Cependant, nous estimons que les responsables politiques en place sont peu représentatifs de la société actuelle et très peu enclins à répondre à nos préoccupations. La place qui nous est accordée dans leur programme est bien trop insuffisante. De plus, il est difficile d’accorder une certaine confiance à des personnages qui préfèrent faire prévaloir leur propre intérêt et leur carrière alors qu’ils sont censés représenter un état et une nation toute entière. Nos hommes politiques se discréditent eux même en émettant des programmes « révolutionnaires et idéalisés » qui n’aboutissent sur aucunes actions concrètes.
Certes, nous sommes largement dépassionnés à l’égard de la politique mais nous ne sommes néanmoins pas détachés de manière absolue. Et bien que critiques à l’égard du système, nous ne le rejetons pas en bloc pour autant.
Notre activisme et notre mobilisation sont réels. Nous l’avons prouvé lors de la lutte contre le CPE mais aussi quatre ans plus tôt lors des élections de 2002. Notre participation protestataire est pour nous une implication politique à part entière et le besoin de faire reconnaitre nos valeurs. Nous nous