Les douces violences
Liste non exhautive de "douces violences" décrites par C. SCHUHL.
1.3. Expression des douces violences sur le terrain
1.3.1. Quelques exemples de Christine Schuhl
Christine Schuhl donne dans son livre une longue liste établie par des professionnels de ce qu’ils pensent être des douces violences. Je donnerais donc simplement des exemples appliqués à chaque moment de la journée, puisque dans un second paragraphe je parlerais des pratiques que j’ai moi-même pu observer sur le terrain :
Autour de l’accueil : ne pas dire bonjour et ne pas sourire
Le jeu : proposer trop d’activités à la fois
Le repas : mettre l’enfant au lit s’il ne veut pas manger
Le soin : parler entre adultes durant un change
Le sommeil : réveiller rapidement un enfant qui dort
Et plus généralement au fil de la journée : Juger
Le fait que la liste de C. Schuhl ait été faite par différentes professionnelle montre que l’appellation « douce violence » est empreinte de subjectivité : racler la bouche d’un enfant systématiquement avec la cuillère peut paraître être une douce violence pour certains professionnels, alors que d’autres n’y verront qu’un geste normal, banal, permettant d’enlever l’excédent alimentaire autour de la bouche de l’enfant. Tout dépend en fait de la manière dont le geste est effectué : si c’est avec douceur et attention, il n’y aurais pas de quoi soupçonner de douce violence. En fait, racler la bouche d’un enfant avec une cuillère serait selon la liste de C. Schuhl une douce violence, mais laisser un enfant avec la nourriture collée autour de la bouche, est ce que çà n’en est pas ? Si on reviens à la définition de Tomwieck sur la violence par omission, ne pas essuyer la bouche d’un enfant qui n’est pas capable de le faire tout seul, n’est ce pas là aussi une douce violence ? Et Clara, qu’elle est la durée requise pour pouvoir parler de douce violence dans son cas ?
1.3.2. Quelques exemples de ma pratique
Ma propre