Les critiques de la redistribution
Les avantages des prestations sociales (avancés par les keynésiens) sont tels qu’une meilleure cohésion sociale notamment avec fonction régulatrice des allocations car dès lors que celles-ci bénéficient aux titulaires de revenus les plus bas et sont financées par des prélèvements sur les titulaires de revenus les plus hauts (redistribution verticale), la consommation globale sera stimulée et il y aura une diminution des tensions sociales (paix civile) de par la réduction des inégalités de revenus entre les ménages. La plupart des économistes libéraux dénoncent les nombreux effets pervers : la désincitation au travail et à la production donc un freinage de la demande sur le marché du travail, précisément parce que trop de prestations sociales ont été allouées. Les prestations sociales constituent un piège pour les bénéficiaires en les incitants à ne pas chercher de nouvel emploi. En effet, cela maintient les personnes pauvres en dehors du marché du travail. C'est un des grands reproches adressés au RMI. Il repose sur une analyse néoclassique selon laquelle les individus arbitrent entre les loisirs et le travail en fonction de ce que ce dernier rapporte. Si l'inactivité est rémunérée, par exemple avec un revenu minimum, mais aussi des indemnités de chômage très généreuses, alors il y a une "désincitation" au travail. Le versement de revenus sans contrepartie développe une "culture de l'assistance" à