Les crises chez les classiques
Introduction Avec l’école classique apparait pour la première fois dans l’étude de l’économie la nécessité de produire plus : la croissance. Les classiques pensent qu’il existe un cercle vertueux du capital et certains considèrent qu’il n’est pas sans fin. Ainsi plusieurs vont s’interroger sur la crise de ce cercle vertueux, appelée « état stationnaire », même si pour la plupart cette crise se produira dans un avenir lointain. Bien qu’ils ne nient pas l’existence de cette crise dans le modèle capitaliste, mais ils ne sont pas tous d’accord sur l’origine de celles-ci. Mais quels sont les origines de la crise selon les différents économistes classiques et Marx ? En premier lieu, nous aborderons les classiques crises exogènes à l’économie selon la vision classique avec la vision de la crise d’Adams Smith et de David Ricardo puis ensuite nous verrons Les crises endogènes à l’économie selon les classiques Thomas Malthus et Karl Marx. I. Les crises exogène a l’économie.
Les classiques Adams Smith et David Ricardo pensent que les origines de la crise sont exogènes à l’économie capitalisme. Pour eux l’offre crée sa propre demande il ne peut donc avoir une surproduction A. Smith. Dans son ouvrage « cherches sur la nature et les causes de la richesse des nations. » (1776) A. Smith prône la perfection du marché via sa théorie de la main invisible. Ainsi, selon sa logique, le prix auquel se vend une marchandise sur le marché est réglé en fonction de l'offre et la demande. Ce prix qu’il appelle prix du marché, gravite autour d’un autre prix, le prix du naturel qui est le coût de production d'une marchandise, avec la juste répartition des trois facteurs de production : la rente, les salaires et le profit. La gravitation se fait en fonction des profits. De cette façon lorsque le prix du marché et inférieur au prix du naturel alors les capitalistes n‘ont aucun intérêt d’investir pour produire plus,