Les contrats de travail et les pouvoirs de l'employeur
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Depuis maitenant plusieurs années on peut remarquer une forte augmentation de contrats précaires, en effet, en 2009, 13 % des salariés étaient sous contrat précaire contre seulement 2 à 3 % dans les années 1980. Ce phénomène se remarque à travers différentes raisons, c'est pourquoi il serait interessant d'exposer celles qui expliquent le développement de ce recourt aux contrats de travail temporaires ou à durée déterminée en passant par les limites de ces contrats pour les employeurs à travers la législation applicable. Le developpement des contrats précaires est dû à la possibilité de faire évoluer ses charges salariales en fonctions des besoins de l'entreprise, de cette manière, en cas de réduction de l'activité de l'entreprise, les employeurs n'ont plus à supporter les coûts salariaux liées à des emplois permanents, qui en résulte donc une grande instabilité de l'emploi chez les salariés. Le chômage grandissant dans l'économie d'aujourd'hui, les salariés ne peuvent refuser ce type de contrat, de plus, les employeurs demandent de plus en plus de l'expérience aux salariés pour leur proposer un contrat à durée inderminée mais une grande partie des demandeurs d'emplois sortent du cycle d'étude et il est donc très difficile pour ces derniers d'obtenir un CDI. Mais les salariés titulaires d'un contrat précaire disposent des mêmes droits qu'un salarié au même poste, soit une rémunération équivalente, droits sociaux identiques (convention collective..) et les congés payés. A la fin du contrat, le salarié perçoit une indemnité de précarité à auteur de 10% de la rémunération brute. Ce type de contrat rend la vie difficile pour un salarié, aucune perspective d'avenir n'est envisageable pour celui-ci (prêt pour une maison..)et une grande partie du salaire va à l'epargne pour prévenir la fin du contrat. Seulement la loi a mis en place des limites pour que les entreprises n'abusent pas de ce type de contrat, le recourt aux contrats précaires n'est possible que dans les cas