les banques: decoupages
En France le projet de loi bancaire est examiné à l’Assemblée nationale dans les prochains jours ; qui ouvre le débat sur la scission des grandes banques.
En effet la plupart des pays du G20 ont mis en chantier d’importants projets de réformes.
La grave crise bancaire de 2009 les a en effet convaincus de la nécessité de réformer des banques devenues trop grosses et trop risquées pour les finances publiques et la stabilité de l'économie mondiale.
Aujourd’hui les actifs détenus par les banques européennes représentent 350% du produit intérieur brut (PIB) de l’union européenne
Plusieurs projets de loi sont présentés : un par les Etats Unis, un par l’Angleterre et un par la France. Bien que tout trois différents, ils s’organisent tous autour du principe qu’il faut séparer les activités dites ‘’utiles au financement de l’économie’’ qui bénéficieraient de la garantie de l’Etat d’une part, et les activités jugées purement spéculatives d’autre part.
Faut-il découper les grandes banques ?
A savoir que les banques sont devenues « systémiques », il y a 3 projets de réformes, trois approches et l’impact que cela peut engendrer sur l’économie.
1 Les banques sont systémiques.
La crise de 2009 qui a conduit les Etats à sauver les banques en aggravant leurs déficits ou en hypothéquant leurs finances publiques a mis en avant que les banques sont devenues systémiques, c’est-à-dire trop grosses, trop complexes et trop connectées entres elles pour faire faillite. En cas de défaut d’un grand établissement, les Etats sont contraints d’intervenir pour éviter de déstabiliser l’économie (ex : les actifs détenus par BNP Paribas représentent 100% du PIB français). Il faut également savoir que les activités de marché des banques ont connu une croissance exponentielle ces dernières années. (plus la taille du bilan d’une banque est important plus la structure de son bilan est déformée en faveur des activités de marché).
De ce fait il apparait légitime