Lecture Analytique Excipit de L'Assomoir de ZOLA
1) La décadence psychologique
- Elle n’est plus qu’un résidu d’individu dans cette fin de roman car elle ne réfléchit plus: « elle devenait idiote », ceci transparaît dans SON physique avec « la mine éreintée et abêtie ».
- »Gervaise perdait la tête souvent »: le malheur et l’alcool lui font perdre la raison.
2) Un personnage dégradé par la société
- Elle est sujette aux moqueries: « lui faisaient jeter des trognons de choux par les gamins »
- »on la CHARGEAIT des sales commissions du quartier »: cela marque sa chute sociale, tout le monde la méprise. En effet « elle dégringolait ».
-La société la rejette: « Le monde ne voulait pas d’elle, apparemment. »
- »on avait parié qu’elle… » : elle n’est plus qu’un jeu, un divertissement pour les autres. En effet il est écrit qu’ »elle donnait un tableau gratis » ce qui la rapproche d’une bête de foire.
=Il y a une déshumanisation de Gervaise
3) L’animalisation
La déshumanisation est accompagnée par l’animalité de Gervaise:
- »des grimaces de singe échappé »: ses expressions sont comparables à CELLEd’animaux, montrant sa perte d’esprit (plus de cerveau humain)
- »elle habitait la niche du père Bru »: comparée à un chien
- »elle claquait du bec »: idée de transformation, de métamorphose en animal
II/ La mort DE Gervaise
1) Une mort marquée par la longueur et la misère
-Les indications temporelles nous l’indique: « pendant des mois » ainsi que l’utilisation DEl’imparfait (« habitait », « claquait », « devenait ») pour souligner la durée.
-De même, il y a une idée de progressivité et par conséquent de souffrance avec la mort qui la prenait « PETIT à petit, morceau par morceau »
-Enfin, la misère la tue en grande PARTIE: « mourait un peu de faim tous les jours », « le ventre vide et les os glacés ».
2) Une mort d’alcoolique
- »lui voir faire Coupeau »: elle sombre dans l’ivresse dans sa déchéance et tombe dans la maladie: « tremblement des pieds et des