Leadership et intégration régionale en amérique latine
Introduction
En lançant diverses initiatives, telles que la Banque du Sud ou l'Alliance bolivarienne pour les Amériques (ALBA) en 2005, l'Amérique latine espère renforcer l'intégration régionale et peser davantage sur la scène internationale. Mais les divisions internes du continent semblent parfois difficiles à surmonter.
C'est pourquoi un leadership, qui définit la capacité d'un individu ou d'un pays à mener ou conduire d'autres individus ou organisations dans le but d'atteindre certains objectifs, semble nécéssaire en Amerique Latine afin de favoriser une intégration régionale qui est le processus qui consiste à surmonter, d’un commun accord, les obstacles politiques, physiques, économiques et sociaux qui séparent les pays de leurs voisins, et à collaborer à la gestion de ressources partagées et de biens communs régionaux.
Ainsi sur la base d’un rapprochement politique préalable indispensable, il s’agirait de pratiquer le "régionalisme ouvert" afin de bénéficier des avantages liés à la spécialisation et à la complémentarité productive, de jouer sur la proximité géographique et d’augmenter les échanges commerciaux pour atteindre la croissance recherchée et synonyme a priori de développement pour tous.
Comment donc, un leadership en Amérique Latine fait par les pays d'Amerique Latine peut-il y favoriser une meilleure intégration régionale?
I- Une intégration régionale longtemps chapeautée et implusée par le leader américain...
A- L'amerique Latine, chasse-gardée et arrière cours des Etats-Unis: relations économiques
De la doctrine Monroe à une volonté d'intégration régionale économique
-doctrine Monroe : «l'Amérique pour les Américains » qui va marquer les relations politiques et économiques entre cette puissance et l'Amérique Latine
- relation économique étroite : 150 milliards de dollards d’exportations
-projet ZLEA : construire un vaste marché commun réunissant tous les pays d'Amerique