Le malade imaginaire acte ii scène 5
Dans la scène 5 de l'acte II, Monsieur Diafoirus vient présenter son fils Thomas qui prétend à la main d’Angélique. C'est une tirade formée en trois mouvements: le début du discours de Diafoirus dans lequel il effectue une double-énonciation, le curriculum vitæ de son fils Thomas et enfin le dernier mouvement traite de la faculté dans laquelle il doit vanter les mérites de …afficher plus de contenu…
Il prend plaisir à recevoir ses hôtes et savoure ce moment où il reçoit la famille du fiancé. Il organise la représentation en disposant les sièges. Il y a également une notion de « théâtre dans le théâtre » caractéristique de l’esthétique moliéresque car il énumère les objets scéniques, « ma chaise, et des sièges à tous le monde » (l.1).
La tirade de Diafoirus commence par une prétérition « ce n’est pas parce que je suis son père » (l.4), qui donne un aspect très officiel, spectaculaire à son discours, c’est une précision visant à affirmer l'objectivité de ses propos et montre une certaine précaution oratoire qu’énonce le père pour exprimer l’opinion qu’il a de lui-même et de son fils, il n’y a rien de paternel. Ce discours est …afficher plus de contenu…
Ces prétendues qualités viriles et de courage deviennent des défauts dans le contexte où elles s’appliquent: la discussion, confrontation d’idée, il ne prend pas en compte le jugement des autres.
Elles montrent que Thomas est fermé et fait preuve d’une certaine violence face à ceux qui le contredisent. La péroraison du discours du père est construite sur les effets de parallélisme syntaxique avec une tournure latine suggérée car il dénonce une interdiction à toute remise en question, tout