Bousille et les justes, analyse
C'est cette similitude qui sera révélée dans les prochaines lignes.
D’abord, on note, à travers ces actions, que Bousille est un personnage très attentionné à l'égard des gens qui l’entoure. Dans le premier acte, Bousille fait tout en sa possibilité pour calmer la mère qui est nerveuse à l'idée du procès. Il obéit immédiatement aux demandes de la mère comme si sa vie en dépendait. L'auteur utilise des courtes phrases non verbales pour démontrer l’obéissance de Bousille et à quel point il est toujours au service des autres pour les aider. Les extraits suivants en témoignent. « Bousille : Entendu, ma tante. » 1 « Bousille : Tout de suite, ma tante [...]
»2 En employant ce procédé d’écriture, l’auteur ajoute de la vivacité au …afficher plus de contenu…
Aussi au troisième acte, suite à cette 3Gratien Gélinas, Bousille et les justes, 1960, page 19
4Ibid., page 39
5 Ibid., page 75
6 Ibid., page 75
7 Ibid., page 75 tentative manquée de Noëlla de convaincre Henri, lui et Phil manipulent et forcent
Bousille à mentir pour protéger Aimé de la prison. Malgré son amour et sa reconnaissance pour sa famille adoptive, ce dernier refuse tout de même de mentir.
Dans les extraits suivants, l’auteur utilise les points de suspension imitant de l’hésitation et de la difficulté s'exprimer face aux propos de Phil et Henri. Bousille est hésitant puisque sa famille compte pour lui mais l’honnêteté encore plus. Il préfère rester fidèle à ses valeurs. « Bousille : Mais... tu ne peux pas savoir, toi : tu étais