Le brassage de l’information génétique : le brassage interculturel et la fécondation
C’est l’alternance de la méiose et de la fécondation qui permet le maintien du caryotype d’une génération à l’autre.
I) Les étapes de la méiose
TP : de la diploïdie à l'haploïdie.
1. Construire le graphique décrivant l’évolution de la quantité …afficher plus de contenu…
Parents : génotypes : (L//L ; G//G) X (vg//vg ; eb//eb) Phénotypes : [LG] X [vgeb]
F1 : 100% génotypes : (L//vg ; G//eb) Phénotypes : [LG]
Les parents sont homozygotes donc ne peuvent transmettre qu’un allèle pour chaque gène.
Les individu F1 reçoivent donc pour chacun des deux gènes un allèles de chaque parent. Ils sont hétérozygotes. Ils sont tous à ailes longues et corps gris. Les allèles ailes longues (L) et corps gris (G) sont donc dominants et les allèles ailes vestigiales (vg) et corps ébène (eb) …afficher plus de contenu…
Le mâle [vgeb] peut produire qu’un seul type de gamète puisqu’il possède un seul type d’allèle récessif pour chaque gène, l’allèle récessif. C’est donc la femelle F1 qui a produit quatre types de gamètes différents.
Comment la méiose permet-elle ce brassage ?
Pour comprendre le schéma ci-dessous vg+ = L et eb+ = G)
La F1 produit donc quatre types de gamètes qui lors de la fécondation vont être fécondés par le gamète mâle. On obtient donc le tableau de croisement ci-dessous :
Pour conclure si l’on se base sur cet exemple en considérant uniquement 2 gènes portés par deux paires de chromosomes on aboutit à quatre types de gamètes différents
Pour une cellule à 2n=4 avec un gène par chromosome on a donc 22=4 possibilités
Pour une cellule à 2n=6 avec un gène par chromosome on a donc 23=8