Le ventre de paris
Huit mois se passent ainsi. Zola nous décrit les rivalités entre les marchands des Halles, le café où Florent et d’autres républicains se retrouvent le soir, les orphelins des Halles... Peu à peu, les idées républicaines et même révolutionnaires de Florent commence à être connues. Lisa s’inquiète donc pour la réputation de son commerce. Un jour, elle va se demander si elle a le droit, moralement, d’aller fouiller dans sa chambre pour en avoir le cœur net. Un prête lui dira « qu’une âme juste avait le droit, le devoir même d’empêcher le mal, quitte à employer les moyens nécessaires au triomphe du bien. » (chapitre 5). Elle va donc, sans scrupule, aller regarder. Elle va trouver des plans assez détaillées de préparation d’une révolution. Lisa va voir le danger que cela représente pour son commerce : « elle vit ces hommes, […] voler les saucisses et les andouilles de l’étalage. ». Finalement, elle se décide à aller à la préfecture pour dénoncer Florent. Là, elle se rend compte qu’il est en fait connu des service de police depuis son débarquement au Havre. Il était filé, et tout le monde l’avait déjà dénoncé : les commères du quartier, des employés de Lisa… Quelques jours après, Florent sera arrêté par les gendarmes et de nouveau déporté à