A l’heure où le débat sur le travail du dimanche est à son essor, nous remarquons que les avis sont opposés, chacun ayant des arguments non négligeables. En quoi le travail dominical est-il à long terme mauvais pour notre économie ? Après avoir étudié l’état actuel du travail le dimanche, nous analyserons les grandes inquiétudes.
Tout se base sur une spécificité française. En effet, le Directive Européenne 2000 ainsi que le Code du Travail indiquent que nous pouvons travailler uniquement 6 jours sur 7 et avoir un repos de 24 heures consécutives avec 11 heures de repos hebdomadaire (doc 1-2). Mais dans la Directive, il n’y a aucune restriction au plan législatif ni au plan réglementaire : rien n’indique que ce repos doit être obligatoirement le dimanche. D’où un repère collectif qui fait de cette spécificité une spécificité bien française permettant aux traditions chrétiennes de consacrer ce jour à la famille et à la messe (doc 6). C’est également le jour où les achats en famille pour la décoration intérieure, pour le jardinage et le bricolage ne sont pas des moindres (doc 2).
Mais ce n’est pas pour autant qu’il n’existe pas de nombreuses dérogations ni de cas particuliers normalisés. En effet, nous comptons actuellement 180 dérogations de plein droit, une vingtaine de zones commerciales qui ouvrent sans autorisation préalable du préfet ainsi que des ouvertures le dimanche des petits magasins de proximité dans les bourgs et chefs-lieux (doc 2). C’est également sans prendre en compte un quart des travailleurs français qui sont d’astreinte le dimanche dans des postes du domaine des services publics tels que les hôpitaux, la police et sans prendre en compte également les boulangers, les employés des transports en commun, les restaurants et cafés etc. (doc 6-7).De plus, les magasins qui ont comme activité la vente exclusive de denrée alimentaire ont l’autorisations d’ouvrir le dimanche jusqu’à midi (doc 3). Pour finir, l’ensemble des PME de commerces de détail peuvent