Depuis des siècles, le Japon est confronté à plusieurs catastrophes naturelles qu’il ne peut dévier. La plus importante dans ce pays a toujours été le séisme, et ce pour plusieurs raisons .En effet, le pays se trouve au croisement de quatre plaques tectoniques que sont la plaque pacifique, la plaque nord-américaine, la plaque Eurasiatique la plaque Philippines. Il se trouve ainsi sur une de subduction, terme qui définit l'enfoncement de la plaque pacifique sous les autres (la plaque pacifique se déplace vers l'ouest de 8 cm par an) . Ainsi, le japon subit chaque année des milliers de secousses d’intensité variable (de 4 à 9 sur l’échelle de Richter), chacune ayant des dégats différents, et contre lesquelles le pays a pris de nombreuses mesures de securité afin de protéger le plus d’habitants possibles.
Or, récemment, le Japon a subit le tremblement de terre le plus puissant de son histoire. En effet, le 11 mars 2011, un séisme de magnitude 8,9 sur l’échelle de Richter a totalement ravagé les terres japonaises, son épicentre se situant en mer, à une profondeur de 25 km, au Nord-est des côtes de Honshu, la plus grande île du Japon , et à 160 km de Sendai. Ce séisme est dû au glissement brutal (estimé à 10 m de hauteur) d'une très grande faille de 400 à 500 km de long et de 30 km d’épaisseur située à environ 120 km des côtes japonaises qui correspond, d’après l’Institut de physique du Globe de Paris, au glissement de 10 m d’un morceau de la plaque pacifique sous la plaque eurasienne. Le séisme dura ainsi environ 3 minutes puis fut suivi par de nombreuses répliques dont les plus fortes ont atteint 7 sur l'échelle de