le suicide
Le jeu a tout le temps été considéré comme le champ d’application et de test des relations de diverses natures entre les joueurs en tant qu’acteurs impliqués. Le modèle classique du jeu est celui présenté dans cet ouvrage, ce jeu dit dilemme du prisonnier ou encore colibacilles des sciences sociales selon Robert Axelrod, présente une situation classique ou les joueurs sans avoir conscience des actions ou stratégies des autres joueurs, ne trouve la solution optimale à leur situation qu’a travers une coopération des différentes parties impliquées. Cette situation nous a donc permis d’analyser et d’évaluer différentes notions sociologiques.
Comment peut-on donc traiter cette situation selon les notions de confiance et de coopération ? Quel intérêt l’emporte dans chaque situation, l’intérêt individuel ou collectif ?
Peut-on approximer ce dilemme à celui traité par la sociologie des organisations ?
Il conviendrait de présenter dans un premier temps cette notion de dilemme du prisonnier comme présentée dans cet ouvrage, c’est donc une situation de jeu classique exprimée en termes de scénarii où 2 prisonniers sont interrogés et sont confrontés aux possibilités suivantes : si un prisonnier se dénonce et est dénoncé par l’autre, les 2 seront condamnés à 3ans de prison ; si l’un d’eux dénonce l’autre sans qu’il se soit dénoncé, il est donc libre et l’autre est condamné à 5ans ; et le dernier cas est celui où aucun des deux ne dénonce l’autre, et donc les 2 ne sont condamnés qu’à une seule année de prison. On peut donc considérer le dernier scénario comme le meilleur, mais ce scénario est conditionné par le fait qu’aucun des 2 joueurs ne connaisse la décision de l’autre.
L’ouvrage nous propose 2 versions du dilemme, une version simultanée qui n’est autre que la version qu’on vient d’expliquer, la 2ème ; dite séquentielle ; est l’exemple d’un jeu à tour de rôle, où l’acteur n’agit qu’après avoir pris conscience du jeu de son opposant. A