Le stigmate et la santé mentale
Mohammed Lamine Keita, en date du 12 juin 2009, a commis le 11 ième homicide sur l’île de Montréal (Ballivy, 2009). Monsieur Lamine Keita était un père de famille âgé de 40 ans lors de l’évènement. Il vient de la Guinée, un des pays les plus pauvres au monde. Sa conjointe accoucha de son bébé à 7 mois de grossesse aux États-Unis (Desjardins, 2010). De plus, il affirmait qu’il travaillait auprès d’enfants maltraités. (Pigeon, 2009) C’est un homme qui n’avait aucun antécédent judiciaire (Ballivy, 2009). Le matin du 12 juin, il n’est pas allé porter son enfant à la garderie comme il le faisait à chaque jour et il a asphyxié son bébé à l’aide de deux sacs de plastique et d’un coussin. Sa conjointe était au travail à ce moment-là. Elle a téléphoné dans la matinée et son mari lui aurait demandé de revenir au domicile et d’appeler les urgences. Elle aurait alors appelé les autorités et une des cousines de son mari. La cousine de son mari lui aurait téléphoné et la police serait arrivée peu de temps plus tard au domicile. Monsieur aurait demandé à la policière de parler à sa cousine et cette dernière lui aurait demandé d’entrer dans la maison. Le bébé a été retrouvé inconscient et son décès a été constaté à l’hôpital. M. Keita a été arrêté par les policiers la journée même et il a été accusé de meurtre prémédité de son enfant (Ballivy, 2009). Quand les