Le silence
• "silence" : absence de bruit ou de discours. Le silence se comprend comme silence extérieur, par rapport à un environnement bruyant. Dans un hôpital on demande le silence par rapport au bruit des objets que l'on transporte, de la musique, mais aussi des paroles à trop haute voix qui dérangent la tranquillité des malades. Le bruit est compris alors comme nuisance. Mais on peut aussi parler de silence intérieur, par opposition à un bruit contenu dans l'esprit. On peut avoir un vacarme constant de musique et pensées inutiles dans l'esprits, un verbiage ininterrompu qui n'est qu'un gaspillage d'énergie psychique qui rend la pensé très confuse. On peut aussi distinguer le silence, sous son aspect sain et libérateur, dans la vie courante et dans la vie de l'esprit et le mutisme, qui est une forme de silence qui résulte d'une incapacité ou d'une impossibilité d'expression. Une personne qui n'a pas suffisamment de culture peut, dans une conversation où elle se sent dépassée choisir de se retrancher dans le mutisme. Dans des situations très crispées, il y a toujours des non-dit très évocateurs ; on étouffe, et si en apparence on ne dit rien, ce n'est pas parce que l'on à rein à dire, ce mutisme est chargés de sens, des reproches, des haines retenues, des tensions exacerbées etc.
• "dit-il" : dire signifie exprimer, signifier, faire connaître, ce qui renvoie nécessairement à un contenu. Dire, c'est toujours dire quelque chose, émettre une intention de signification. Mais la question est formulée comme si ce sujet qui parle, à qui on s'adresse était le silence. On demande si le silence a quelque chose à dire ! donc s'il exprime un sens, ou bien si, conformément à sa définition, il n'exprime