Le réalisme
Le réalisme naît du refus du « mensonge romantique » et de l’académisme en peinture qui représente des sujets idéalisés. Contre cette idéalisation des personnages et les intrigues romanesque invraisemblables, il se propose de puiser ses personnages dans la vie banale et quotidienne et ses sujets dans les faits divers. Héritier du positivisme en science, il prétend faire du roman une « reproduction objective de la réalité ». Dès lors, le romancier se veut neutre, simple, observateur, et étaie son récit sur des recherches documentaire.
Le sujet des récits réalistes s'appuie sur le vécu ou les faits divers ; les auteurs se documentent très précisément sur le sujet qu'ils ont choisi. Les personnages sont ordinaires voire médiocres, vraisemblables ou vrais. Le récit réaliste ne peint pas des héros. La morale se veut absente puisque que c'est la réalité qui est racontée. Cherchant à rendre fidèlement les scènes de la vie courante, des aspects les plus élevés aux plus vulgaires, les réalistes avaient tendance à minimiser l’intrigue au profit de la psychologie des personnages et mettaient plus particulièrement en scène les préoccupations de la classe moyenne, estimant que leur œuvre devait jouer un rôle social et ne pas être seulement un travail sur les formes langagières.
En effet comme l'auteur décide de décrire la réalité telle qu'elle est, il ne construit pas un récit dans le but que son histoire comporte une morale. Toutefois, si la morale n'est pas le but premier de ce type de récits, certains textes en comportent une.
Le style se caractérise par l'évocation des choses concrètes à l'aide de termes précis, par des dialogues qui retranscrivent au plus près la réalité et enfin par l'effacement de l'auteur qui renonce à toute subjectivité.
Un texte réaliste est à la