Le roi se meurt résumé de Ionesco
- La pièce s'ouvre sur une annonce mécanique du garde : « Sa majesté, le roi Bérenger 1er. Vive le roi ! » (le roi sort pourtant immédiatement de la scène) Puis arrivent la reine Marguerite, 1ère épouse du roi, Juliette, la femme de ménage, la reine Marie, 2e épouse du roi (mais 1ère dans son coeur) ; et le médecin de roi qui, étrangement, est chirurgien, bactériologue, bourreau et astrologue à la cour !
Il fait froid ; le garde ne parvient plus à allumer le chauffage, qui devrait se déclencher automatiquement, sur un seul ordre : « Chauffage, allume-toi ! Rien à faire, ça ne marche pas. ». Les vaches n'ont presque plus de lait.
Juliette va jusqu'à faire une sorte de lapsus frappant, appelant la salle du trône un « living-room », c'est dire l'état dans lequel se trouve le royaume ! ()Extraits [...] Les murs se fissurent, signe symbolique qu’il est temps que le roi meure Pendant de nombreuses répliques, les personnages parlent de la mort par détours, sans l’évoquer explicitement : Marguerite : Ne vous affolez pas, surtout. Cela ne servirait à rien. C’est bien dans la norme des choses, n’est- ce pas ? Vous vous y attendiez. (à Marie) Marguerite accable Marie de reproches : C’est votre faute s’il n’est pas préparé, c’est votre faute si cela va le surprendre. ( ) Ah ! [...]
[...] Il ne lui reste plus qu’un quart d’heure Le roi a l’impression d’être devenu sourd ; mais il entend Marguerite, qui le guide tranquillement vers la mort Marguerite : Il arrive que l’on fasse un rêve. On s’y prend, on y croit, on l’aime. Le matin, en ouvrant les yeux, les deux mondes s’entremêlent encore. Les visages de la nuit s’estompent dans la clarté. On voudrait se souvenir, on voudrait les retenir. Ils glissent entre vos mains, la réalité brutale du jour les rejette. [...]
[...] Non, que tout meure. Non, que tout reste. Non, que tout