Le protectionnisme est consideré par certaines personnes comme la solution à la crise, car il présente certains avantages. Certains secteurs étant durement touchés par la concurrence, le protectionnisme protègerait l'emploi de ces secteurs et aiderait à reconvertir les activités donc à exporter le chômage. Grâce au maintien de l'emploi et à la mise en place de politique de relance, il soutiendrait le pouvoir d'achat et limiterait le déficit commercial. D'autre part, selon la thèse de List (économiste allemand), les industries naissantes seraient protegées. La protection sociale coûtant chère, il protegerait de même les choix sociaux afin d'éviter le dumping social. Enfin, il protegerait les secteurs importants tels que les cultures vivrières, la défense nationale et les services non marchands. Krugman (économiste americain) nous dit que "l'intervention des pouvoirs publics en la matière construit des avantages comparatifs", ce qui nous démontre que le protectionnisme préparerait à l'insertion dans le commerce mondial. Selon Bairoch (grand historique économiste de l'après-guerre), le protectionnisme "irait de pair avec l'essor du commerce extérieur et de la croissance". On pourrait donc penser que les revenus de la protection (mesures tarifaires) financent la croissance.
Le protectionnisme n'est pas vu de la même manière par d'autres car il presenterait des inconvenients.

Les personnes qui sont contre le protectionnisme pensent que celui-ci entraîne la pérennité d'un appareil de production obsolète, ce qui amenerait à la stagnation de l'innovation et entamerait donc la compétitivité des industries concernées. Le protectionnisme serait pour certains facteur d'inflation (par les coûts) car malgré la hausse du tarif le volume des importations demeure identique. Dans le même temps cela réduirait le pouvoir d'achat des consommateurs qui consommeraient donc moins de produits nationaux. Ainsi le protectionnisme serait aussi facteur de ralentissement économique et donc