LE paradygme SCP et la remise en cause de cette relation
Le 19ème siècle a été marqué par la révolution industrielle qui s’est installé tout d’abord en Europe puis s’est globalisé au reste du monde peu à peu. Cette notion de « révolution industrielle » a été appelée la première fois ainsi par Toynbee et Engels et avec elle, sont arrivées les premières théories sur ce qu’on appellera plus tard l’organisation industrielle. Il y a donc des réflexions et des courants de pensées qui se positionnent face à l’analyse industrielle des marchés. Le paradigme SCP est une relation fondamentale de la théorie industrielle. Elle a été avancée par Mason et Bain en 1960 nommé dans leur langue natale « Industrial Organization ». Pour ces derniers, cette relation impliquait de façon unilatérale que c’était la structure du marché qui influait sur le comportement des entreprises et que ces actions déterminaient les performances. Les trois composantes de ce paradigme peuvent être identifiées ainsi :
La structure est les normes, les réglementations, la concurrence, l’offre et la demande et tout ce qui concerne l’environnement qui définit le marché ;
Le comportement est les actions et réactions des firmes présents sur le secteur ainsi que l’ensemble des décisions stratégiques qu’ils peuvent prendre ;
Les performances sont les résultats des entreprises, mais aussi du marché lui-même, c’est-à-dire la rentabilité, l’efficience, la croissance, etc..
Selon Joe Bain et Edward Mason cette réflexion, dites celle de l’école d’Harvard, cette relation est la base des relations industrielles sur un marché permettant à partir d’un secteur de pouvoir déterminer la stratégie de chacun. Par la suite, on viendra contredire le coté uniforme de cette relation en trouvant des liens multilatéraux dans le sens où l’on posera qu’une entreprise sur un marché peut décider de ses choix stratégiques et ses décisions en fonction de ses performances, et de même, les décisions des firmes influenceront la