Le muscle strié
Les muscles striés sont composés de fibres musculaires, entourés de tissu conjonctif (l'aponévrose). Ils sont appelés comme tels en raison de leur aspect en microscopie (due aux microfibrilles) et s'opposent ainsi aux muscles lisses.
Les cellules musculaires (myocytes) ont certaines caractéristiques dont celle de posséder plusieurs noyaux. Elles sont organisées en faisceaux séparés par des cloisons de tissu conjonctif : l'endomysium à l'intérieur des faisceaux et le perimysium autour de chaque faisceau (dans lequel on retrouve des fibres réticulaires, des vaisseaux sanguins et lymphatiques). Chaque fibre possède un diamètre de 10 à 100 microns, évidemment sa longueur peut varier en fonction du lieu où elle est fixée.
Les muscles striés se distinguent en deux catégories, les muscles squelettiques et les cellules du myocarde (muscle cardiaque). Les muscles striés contiennent de nombreux nerfs et vaisseaux sanguins. Les neurones qui stimulent le muscle pour qu'il se contracte sont des neurones moteurs. Il existe également des neurones sensitifs qui vont renseigner le système nerveux sur l'état de contraction du muscle, son état de fatigue. Les neurones moteurs abordent la fibre musculaire au niveau d'une zone particulière appelée la plaque motrice, c'est là que se fait la transmission neuro-musculaire.
Les macanisme du traval musculaire
- L'adaptation momentanée (individu non entrainé ; courbe type II) est le résultat d'un ensemble de modifications transitoires de notre physiologie pendant l'effort. (respiration, activité cardiaque etc…)
- L'adaptation à long terme ou entraînement (individu entraîné ; courbe type I) est le résultat du développement durable de notre capacité physique à effectuer un travail musculaire.
Ces adaptations sont possibles grace à des mécanismes régulatoires (cf cours 1ère année) qui peuvent être assimilées à des rétroactions négatives (feed-back négatif) dont l'objectif est de maintenir l'organisme dans des limites