Le meurtre - l'etranger - albert camus
Le drame de l’extrait arrive progressivement. En effet, nous pourrons remarquer la différence des termes que l’on trouve dans le texte. Ils se font de plus en plus marquants et douloureux. Tel un crescendo de souffrance. « Épée de lumière », « petites vagues», « grand souffle chaud », « murmure de son eau » puis, « Cette épée brûlante », « le ciel s’ouvrait (...) pour laisser pleuvoir le feu », « La lumière à giclé » « mes yeux douloureux ». Aussi, on trouvera une différence de sentiment chez le personnage assez flagrante. On le trouve au début, presque nostalgique, mais sans douleurs et sans haine «J’avais envie de retrouver les murmure de son eau », insouciant « J’étais venus là sans y penser ». Cependant, on le voit à la fin, souffrant, repensant à la mort de sa mère « C’était le même soleil que le jour où j’avais enterré maman », n’étant plus le maître de ses mouvements « Je savais que c’était stupide (...) mais j’ai fait un pas ». Et Meursault prends conscience de son acte « J’ai compris que j’avais détruit l’équilibre du jour ». On verra également que la succession des actions et de plus en plus grave. Meursault se promène, banalement « J’ai marché longtemps » rêvant de la source d’eau fraîche, puis se retrouve face à face avec l’arabe, sans pour autant être une menace « Il était seul. Il reposait sur le dos », « il s’est soulevé un peu » cependant, après que Meursault est avancé d’un pas, celui-ci brandit son couteau, et c’est le début du drame. Meursault tire,