Le financement de la protection sociale
Il faut résoudre ces problèmes pour sauver à la fois la sécurité sociale et l’emploi.
Le financement de la protection sociale pénalise-t-il forcément l’emploi ?
Nous tendrons d’y répondre en analysant dans un premier temps le financement de la protection sociale, puis dans un second temps les conséquences ce dernier sur l’emploi.
I- Le financement de la protection sociale
Le financement de la protection sociale est basé à deux tiers sur les cotisations prélevées sur les salaires et un tiers sur le produit intérieur brut (PIB).
La part des cotisations prélevées sur les salaires, se heurte à la baisse de la part des actifs occupés dans la population ainsi que la persistance d’un chômage de masse.
Les dépenses de la protection sociale augmentent fortement (plus de 7% en 28 ans) mais les prélèvements obligatoires eux, augmentent plutôt faiblement (environ 2% en 28 ans).
Les prélèvements des cotisations sont effectuées sur les salaires ; donc sur les actifs occupés, mais profitent à tous les français, travailleur ou pas, car elles financent des prestations universelles.
0.75% du salaire sont des cotisations salariales médicales, 5.4% sont des cotisations famille, et le plus gros pourcentage, 13.5% sont les cotisations patronales médicales.
Les inconvénients important pour les salariés viennent de la TVA et de la CGS qui augmentent.
II- Les conséquences du financement de la protection sociale sur l’emploi
Nous pouvons d’abord constater une forte inégalité entre les employeurs et les salariés en regardant leurs parts de cotisations sociales, qui est de 13.5 % pour les employeurs et de 0.75% pour les salariés.
La TVA et les impôts poses de nombreux problèmes qui augmentent la part que ne touchera pas le salarié en plus de devoir redistribuer une partie de ses cotisations à tous les français se trouvant dans le besoin.
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