Le fanatisme
Membres du parti nazi effectuant le salut hitlérien à l'occasion d'une réunion dans le théâtre municipal de la ville de Posen, en novembre 1939. La Pologne venant de tomber, Arthur Greiser, président du Sénat de Dantzig, est promu gouverneur du Reich de la nouvelle région du Warthegau ; il y participera au déroulement local du schéma directeur pour l'Est.
Le terme fanatique désigne aussi la personne qui au nom d'une foi, est capable de faire n'importe quoi (jusqu'à tuer ou mourir) pour la faire triompher.
Ce terme a été traité par Voltaire, qui soutient que la philosophie est le seul remède au fanatisme : « Le fanatisme est à la superstition ce que le transport est à la fièvre, ce que la rage est à la colère. Celui qui a des extases, des visions, qui prend des songes pour des réalités, et ses imaginations pour des prophéties, est un enthousiaste ; celui qui soutient sa folie par le meurtre, est un fanatique. »
Albert Brie définit avec humour le fanatique comme « Héros qui, pour le triomphe de ses préjugés, est prêt à faire le sacrifice de votre vie ».
« Plus simplement ! Le fanatisme est un comportement extrême qui relève de la passion mais surtout dans lequel le détachement et la pondération n'ont plus de place. »
On pourrait aussi citer Churchill, pour qui
« Un fanatique est quelqu'un qui ne veut pas changer d'avis et qui ne veut pas changer de sujet. »
Pour Victor Hugo