fanatisme religieux 1
Il n’y a pas de véritable définition du terme fanatisme en termes simples et neutres « le fanatisme est à la superstition ce que le transport est à la fièvre, ce que la rage est à la colère. »Ainsi, le fanatisme est le degré supérieur à la superstition. La superstition, pour Voltaire, s’oppose à l’esprit éclairé et rationnel, le superstitieux ne peut être ouvert à la vérité car il croit sans penser par lui-même. D’emblée, le fanatisme est associé à une notion critiquée
Celui qui a des extases, des visions, qui prend des songes pour des réalités, et ses imaginations pour des prophéties, est un fanatique novice qui donne de grandes espérances; il pourra bientôt tuer pour l'amour de Dieu. Le fanatique est donc bien un fou qui confond imagination et réalité.
De même, la définition est éludée au profit de nombreux exemples de fanatiques célèbres, historiques ou légendaires comme Barthélémy Diaz ou Polyeucte
Au sens moderne, le fanatisme signifie "la foi exclusive en une doctrine, une religion, une cause, accompagnée d'un zèle absolu pour la défendre, conduisant souvent à l'intolérance et à la violence" Le fanatisme commence lorsqu'un croyant considère que les croyants des autres religions et les non-croyants sont dans le tort.
Voltaire lui-même était croyant mais plus précisément déiste c'est-à-dire qu'il croyait en un dieu sans religion révélée. Ancien élève jésuite, il s'était beaucoup moqué de l'Eglise catholique qui était encore toute puissante au XVIIIe siècle.
Des exemples de fanatisme
Le plus grand exemple de fanatisme est celui des bourgeois de Paris qui coururent assassinent, égorgent, jettent par les fenêtres, mettent en pièces, la nuit de la Saint-Barthélemy, leurs concitoyens qui n'allaient point à la messe ils ne sont que des fanatiques du coin de la rue, des misérables à qui on ne prend pas garde: mais un jour de Saint-Barthélemy ils feraient de grandes choses il existe également le fanatisme de type politique