Le culte des objets n’est qu’en fait un culte de la nouveauté ?
Les objets tirent leurs valeurs des choix qui ont présidé à leurs créations.
Au cœur de ce processus d’invention se trouvent des artistes, artisans, industriels et designers. L’homme qui est au cœur de la création d’objet, tire leur production à travers les outils et les valeurs de son temps.
Ces hommes sont donc à l’origine du culte des objets qui perdurent à travers les époques et qu’on voit évoluer. Pour Schumpeter, l’homme est au cœur du progrès technique. Il innove et permet ainsi l’évolution de la société. Les objets qui nous entourent s’en retrouvent alors touchés. Ils seront de ce fait l’expression d’un culte de la nouveauté.
Dans quelle mesure le culte des objets est il en fait un culte de la nouveauté ?
Après avoir abordé le terme de la nouveauté, résultat de l’innovation et au cœur du culte des objets, nous en exposerons les limites avec notre rattachement à la tradition et aux objets traditionnels.
La nouveauté est ce qui inspire les créateurs. Est nouveau l’objet qu’on ne retrouve pas tel quel, à l’identique dans l’état antérieur de la technique, l’objet qui n’est pas copié. Artistes, artisan et industriels font preuve de créativité pour réaliser des objets uniques qui se distingueront des autres car ils veulent aussi se distinguer en tant que créateur.
L’objet à comme but de séduire le consommateur, son utilisateur. Les créateurs cherchent de ce fait créer une envie, même si en réalité celle-ci existait auparavant. Les objets ont comme finalité de séduire et plaire aux consommateurs. L’esthétique, la nouveauté et l’innovation permettent cela. Les créateurs cherchant à vendre leur objets, ils vont permettre à ceux ci de répondre à ce culte de la nouveauté qui se dégage de la société d’aujourd’hui.