Theorie ck
Réalisé par : Myriam NDOMOU NJIKI et Mathilde TUEGUEM KAMGA
Quel est le problème ?
La conception peut être définie comme l’ensemble des efforts permettant de parvenir à la création d’un objet, d’une méthode, et même d’un système social. Le résultat obtenu doit être original et répondre à un besoin exprimé. Jusqu’au XVe siècle, les produits étaient à la fois conçus et fabriqués par l’artisan, qui avait lui-même reçu le savoir-faire directement de son père ou de son grand-père. C’est avec la révolution industrielle et plus particulièrement l’organisation scientifique du travail qu’on a vu le processus d’élaboration d’un nouveau produit, faire intervenir trois métiers différents. Au premier niveau, des personnes chargées de concevoir le produit. On retrouve ensuite celles responsable de la mise en œuvre de la conception et le dernier niveau est celui de la fabrication. Face la concurrence industrielle déjà âpre à l’époque, les chercheurs scientifiques essaient d’établir une « formule » de conception permettant aux industries nationales d’innover et d’obtenir ainsi un avantage concurrentiel. On obtient donc du côté Allemand une modélisation linéaire du processus de conception, faisant intervenir successivement différentes fonctions de l’entreprise. Tandis qu’au Japon l’innovation se matérialise alors par une amélioration continue des produits existants. Aujourd’hui, l’avancée de la technologie, le nombre croissant de travaux de recherche, les contraintes environnementales et l’intensité concurrentielle, poussent les industries à se tourner vers de nouveaux modèles pour une conception innovante. Elle repose sur deux hypothèses : l’objet à concevoir peut ne pas être clairement défini au départ et les informations nécessaires insuffisamment disponibles. Le modèle de conception de l’époque tendait davantage vers une recherche d’optimisation, tandis que la conception innovante souhaiterait tisser