Le cinéma engagé.
Il contribue aux prises de conscience, qui sont et qui seront le ferment d’agitation, traitant un thème particulier à travers un film ou un cours-métrage. Il met à nu certaines dérives de la société parfois cachées, ou censurées, et ainsi entraîner une réaction prenant parfois des dimensions politiques, comme ce fut le cas pour le film « Indigènes ». L'objectif final du cinéma engagé est l'enrichissement des cultures, des connaissances, et la dénonciation d'une injustice subie par une population. Il agit comme un miroir de la société.
Différents thèmes sont abordés, tel que le traitement des maladies, les différents types de discrimination, les milieux défavorisés, la délinquance, l'égalité des sexes, l'immigration, les difficulté d'intégration, les jeunes parents, la monoparentalité et encore la peur des catastrophes naturelles et de la fin du monde.
Nous pouvons différencier des degrés et des types divers d’engagement. Le classement établi par Tangui PERRON est celui-ci :
-Les films de propagande. Ce type de cinéma mélange l’analyse idéologique et la diabolisation de l’ennemi.
-Les films de critique sociale, qui exposent les problèmes sociaux sans pour autant recommander une vision particulière. L’intérêt de ces films se situe dans l’apparition des conséquences d’une situation économique sur le vécu des personnages.
-Le cinéma plus progressiste, qui tente de faire une critique radicale de la société et des institutions en place. Le refus actif d’accepter l’oppression, la révolte, la rage deviennent ici des sources d’inspiration et des sujets d’analyse à travers l’expression cinématographique. Il s’agit cinéma qui dénonce, s’insurge et refuse les compromis.
Pourquoi choisir le cinéma pour contester ? Selon