• LE CANCER DU POUMON 1.DEPISTAGE Plus la maladie est détectée tôt, plus les chances de guérison sont importantes. Ainsi, les progrès du scanner relancent aujourd'hui l'utilité d'un dépistage précoce. Publiée en 1999, une étude américaine et une étude japonaise avaient montré que l'utilisation du scanner hélicoïdal permettait de détecter six fois plus de cancers de stade 1 que la radiographie pulmonaire. A ce stade précoce le taux de survie à cinq ans est de 85 % contre seulement 15 % tous stades confondus. Malgré les résultats très encourageants de cette étude, certains biais méthodologiques n'ont pas permis de recommander la généralisation de cette pratique. Des nouvelles enquêtes sur des groupes de plusieurs dizaines de milliers de personnes sont en projet. Plus le cancer du poumon est détecté tôt, plus les chances de guérison sont importantes. Pour améliorer le dépistage précoce, une vaste enquête internationale a été lancée. Son objectif est d'évaluer l'utilité de l'examen par scanner. L'enjeu : diminuer la mortalité à 5 ans de 50 %. En France, cette étude a commencé en octobre 2002.
2.Traitements Il y a trois grands types de traitements
Plus le diagnostic de cancer du poumon est tardif, moins le pronostic de la maladie est bon. Néanmoins dans un certain nombre de cas, on peut guérir d'un cancer du poumon, bien que le traitement de ce type de cancer soit encore très imparfait. Il repose sur une combinaison de chirurgie, chimiothérapie et radiothérapie, association plus ou moins complète en fonction du stade (le degré d'évolution) de la maladie, de la localisation précise du cancer et de l'état général de santé. On distingue ainsi trois grands types de traitements qui sont la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie.
La chirurgie
En fonction du degré d'évolution du cancer, le praticien peut recommander l'ablation d'une petite partie du poumon, s'il estime que le cancer en est à un stade initial et ne s'est pas