Le brassage génétique et sa contribution à la diversité génétique
Chaque individu est génétiquement unique. Un être diploïde possède deux versions de chaque gène, les allèles. Ces gènes sont répartis le long de chromosomes contenus dans le noyau des cellules eucaryotes, ou dans le cytoplasme des bactéries. Des mutations peuvent modifier l'information génétique contenue dans ces allèles.
1. Un organisme diploïde a la possibilité de produire une multitude de gamètes haploïdes génétiquement différents
La reproduction sexuée d'organismes diploïdes implique la formation de cellules reproductrices ou gamètes haploïdes, contenant chacun la moitié de l'information génétique de l'individu qui les produit. L'être humain, comme tout organisme eucaryote diploïde, possède dans chacune de ses cellules deux copies de chaque gène : un allèle paternel et un allèle maternel. Chaque individu (hormis les jumeaux monozygotes) est unique par la combinaison de ses allèles, mais contient le nombre de chromosomes spécifique à son espèce. Cela est dû à un brassage des allèles lors de la formation des gamètes et à une recombinaison des chromosomes lors de la méiose.
La division cellulaire est précédée par une copie à l'identique du matériel génétique (réplication de l'ADN). Chaque chromosome passe alors d'une chromatide à deux chromatides sœurs.
Variation de la quantité de matériel chromosomique lors de la méiose
La méiose est une double division cellulaire. La première division de méiose se déroule en plusieurs étapes. Au cours de la prophase I, les chromosomes se condensent, puis les chromosomes homologues (de la même paire) se disposent côte à côte (ils s'apparient). On est alors en métaphase I (3) : les chromosomes se disposent sur le plan équatorial de la cellule. Pour chaque paire de chromosomes homologues, il y a migration aléatoire vers un pôle d'un chromosome à 2 chromatides, lors de l'anaphase I : les chromosomes d'origines paternelle ou maternelle se répartissent